C’est quoi un trumeau ?

Vous savez certainement de quoi je parle ?

Si ce n’est pas le cas, alors les images parleront d’elles mêmes….

Il y a bien longtemps que je côtoie ce trumeau et cela fait encore plus longtemps qu’il est fixé a ce mur.

Il fait partie du décor, mais il ne m’appartient pas, enfin pas encore ; jusqu’à ce jour où la vie étant ce qu’elle est il est devenu mien.

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Désormais, c’est à mon tour de mettre en valeur ce magnifique objet !

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En effet je pense qu’il mérite de retrouver tout son lustre, en l’état il apparaît en bon état et plutôt étincelant, mais en y regardant de plus prés, je pense qu’il a été repeint avec une peinture dorée.

Plus qu’une peinture dorée, j’envisage éventuellement une restauration.

Parmi nos connaissances, nous avons la chance de connaître une restauratrice d’art avec une spécialité de doreur 🙂

Prochaine étape après avoir récupéré le trumeau, le faire « expertiser » par la restauratrice pour avoir un avis éclairé sur son état et les travaux à réaliser pour lui redonner tout son éclat.

A suivre donc…..

Porte-manteau trop stylé

Aujourd’hui j’ai reçu un nouvel « accessoire » pour mon entrée.

J’utilise le terme d’accessoire pour laisser planer un certain suspens (même si le titre parle de lui-même).

Alors celui-là, je l’ai cherché un moment, j’ai douté pas mal, hésité sur quelques modèles mais au final j’ai trouvé mon bonheur !

J’avais une idée précise en tête, une envie d’un modèle de style qui sorte de l’ordinaire avec un côté rétro.

Et cerise sur le gâteau, c’est un modèle de fabrication artisanale Française qui m’a tapé dans l’œil à contrario des quelques modèles qui auraient pu me séduire mais qui comme souvent sont produit à l’étranger, et pas nécessairement de fabrication artisanale.

J’en ai eu la confirmation alors que je m’intéressais à un modèle disponible sur une boutique en ligne, mais celui-ci étant en rupture de stock depuis de nombreux mois, j’ai décroché mon téléphone et pris contact avec le service client pour obtenir des informations quant à la disponibilité de l’article.

Durant la conversation et en toute franchise l’interlocuteur m’a informé que l’article était en cours de réapprovisionnement, la production étant faite en Inde…

Donc à choisir entre un travail d’artisan réalisé en France et une pièce de grande série « made in… » il n’y a même pas à réfléchir 🙂

D’autant que si l’on considère le prix auquel est vendu cet article sur cette boutique en ligne et le prix de revient d’une fabrication en Inde, j’ai vite fait mon calcul. Pour un surcoût d’à peine 50% du prix, je pouvais m’offrir un modèle de fabrication artisanale Français en série limitée.

50% de plus me direz-vous ! oui mais on ne joue plus dans la même cour 🙂

C’est du 100% artisanal, matériaux solide, finition soignée, pièces ajustées, design robuste mais élègant (on parle de French touch pas de Deutsche qualität).

Alors, j’ai sauté le pas et commandé l’objet.

Livraison par transporteur et dès le lendemain…..

Comme un gamin, impatient de déballer mon cadeau.

Voilà l’objet qui se dévoile enfin, finition chromée. Comme c’est un produit artisanal, celui-ci est démontable et s’assemble en deux temps, trois mouvements !

Petit plus, la clé allen, les chevilles et les vis murale sont du voyage…

Donc je m’y atèle, tellement impatient de voir le produit assemblé.

Je suis sous le charme, j’adore le style et la finition chromée effet miroir, le porte-manteau mural est fidèle à ce que j’avais pu voir en photo sur le site.

Et c’est du solide, acier et aluminium de fonderie pour les patères, l’ensemble pèse au bas mot 3Kg.

Avec un tel porte-manteaux mural, nul doute qu’il fera son petit effet dans l’entrée !

Mes portes isoplanes, j’en fais quoi ?

Des portes, tout le monde en a chez soi….normalement ?

Il y en a pour tous les goûts, tous les styles et pour les plus chanceux il y a même des portes pleines en bois massif design et très classe.

Mais voilà, moi j’ai des portes isoplanes dans leur jus et même si je rêverais d’avoir des portes de style avec un design intemporel pour l’heure ce n’est pas une option envisageable.

Alors je me suis dit, qu’un bon coup de peinture me permettrait au moins de rafraîchir l’aspect de ces bonnes vieilles portes isoplanes :D.

En plus d’être dans leur jus, elles possèdent un style, disons…. très, très classique, voire vieillot.

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C’est bien cela, les fameuses baguettes de porte pour habiller les portes d’intérieur. Là c’était le style chapeau de gendarme. A ce stade j’ai déjà attaqué le rafraîchissement et retiré les baguettes !

Pour retirer les traces de colle j’ai lessivé la porte à la lessive saint marc (la fameuse) mais il restait des résidus, des aspérités voire des morceaux de baguette en bois restés coller sur la porte !

Plutôt que de perdre mon temps à poncer pour récupérer une porte lisse à l’endroit où étaient fixés les baguettes j’ai eu l’idée d’utiliser un ciseau à bois de la largeur des baguettes.

Et bien, cela a été d’une efficacité redoutable ! le grattage au ciseau à bois à littéralement décapé toutes les traces de colle et morceaux de bois sans forcer, un vrai jeu d’enfant !

Ensuite comme toujours et à chaque fois qu’on désire rénover et reprendre une pièce, vous savez quoi ?

j’ai poncé le support ;-(

Bon une vraie misère, une poussière de tous les diables. Mais de toutes les façons il fallait en passer par ce stade.

D’une part pour récupérer une surface propre et dépourvue au maximum d’aspérités, de résidus (coulure de peinture par exemple…) et d’autre part pour permettre à la future couche de peinture d’avoir une bonne accroche.

Mais avant de repeindre intégralement la porte, j’avais dans l’idée de renouveler les baguettes dans un style plus contemporain. Seulement à ma grande surprise, question baguette de porte il n’y a pas grande chose et les quelques modèles sur lesquels j’ai pu tomber n’étaient vraiment pas folichon !

Puis comme toujours à force de chercher, j’ai trouvé un produit sympa (à mes yeux) me permettant de redonner une deuxième jeunesse à mes vieilles portes isoplanes en leur donnant un aspect plus « classieux » enfin j’espère… 😉

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En fait, comme vous pouvez le constater, plutôt que de repartir sur des baguettes de portes, j’ai trouvé une société Française (Theard) qui fabrique des panneaux de porte en MDF pour habillage des portes (gamme décoporte).

Rien de sorcier dans l’application, fixation à la colle néoprène puis mise en peinture pour terminer l’habillage de la porte.

Comme toujours, c’est en forgeant que l’on devient forgeron et donc si j’ai un conseil concernant la mise en peinture des panneaux en MDF, pensez à mettre une couche d’impression (sous-couche).

En effet le MDF est poreux et donc absorbe énormément, de ce fait lorsque j’ai appliqué la première couche de peinture laquée, celle-ci a été complètement absorbée, imprégnant le MDF. Ce qui signifie donc qu’il faudra de nombreuses couches de peinture avant d’obtenir un support couvert correctement.

Avec la couche d’impression (en 2 couches) le panneau en MDF est prêt pour recevoir la peinture laquée 😉

Evidemment au préalable j’ai poncé au grain 240 mes panneaux en MDF puis appliqué ma couche de finition (peinture laquée).

A la fin cela ressemble à…

Et pour le plaisir, étant donné que cette porte sépare l’entrée de la cuisine, j’ai peint côté cuisine avec de la peinture pour « tableau ardoise » en reprenant les proportions des trois panneaux.

Histoire de mêler l’aspect décoratif à l’aspect pratique ; un espace pour griffonner dans une cuisine c’est toujours utile…

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J’essaye au maximum de ne pas utiliser de produit trop « agressif », utilisant des solvants, etc… mais pour espérer avoir un tableau ardoise résistant j’ai préféré opter pour une peinture (de marque Française) qui permet justement de repeindre les tableaux ardoise ou les tables de ping-pong !

Le seul bémol, si besoin de dilution ou nettoyage cela se fait au white spirit 😦 (une vraie catastrophe ce truc).

J’espère juste qu’à l’usage, la résistance de ce type de peinture sera au rendez-vous !

Maintenant me reste à terminer les trois autres portes en cours et fignoler les finitions.

Personnaliser et rajeunir une tâble en bois

La tendance depuis quelques temps, la personnalisation des meubles afin de leur redonner une nouvelle jeunesse et une touche unique !

J’ai une tâble en bois toute simple mais bien pratique pour déjeuner en extérieur qui se prêterai bien à ce genre d’exercice 🙂

Mes volets sont terminés et évidemment il me reste de la peinture, il n’en fallait pas plus pour déclencher l’envie de s’occuper sérieusement de cette tâble.

Comme à chaque fois le mobilier de jardin n’est pas nécessairement protégé et mis à l’abri lorsqu’il le faudrait, sauf à avoir du mobilier en résine ou plastique qui ne craint évidemment pas les conditions climatiques humides.

Cette tâble en bois n’est évidemment pas destiné à un usage externe, de ce fait une fois l’été passé, elle a subies quelques averses.

Comme cette tâble était recouverte d’un contre plaquage celui-ci a finis par se décoller sous l’effet de l’humidité , je l’ai donc entièrement retiré.

Ci-dessous la tâble avec encore quelques traces d’humidité…

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Après avoir laissé sécher correctement le bois, j’ai poncé et dépoussièré la tâble.

Côté couleur étant donné qu’il me reste, du bleu, du gris, du blanc et du dorée le choix est vite fait !

Reste à peindre et personnaliser la tâble et là c’est une autre paire de manche, quels motifs ?, de quelle couleur ? quelle nuance de couleur ?

Ca c’est pour le fun et l’esthètique, l’autre intérêt évident, c’est offrir une protection à cette tâble lors de son utilisation dans le jardin.

Comme la peinture bleue est celle qu’il me reste le plus c’est donc logiquement par cette couleur que j’ai débuté la personnalisation de la table 😉

Début des travaux, état du plâteau après deux couches de peinture..

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En attendant de revenir sur la peinture du plâteau et la personnalisation de celui-ci, j’ai attaqué le nettoyage et le ponçage des pieds de table.

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Les pieds sont à la fois chevillés, collés, et vissés.

Comme je voyais bien qu’il y avait du jeux dans les pieds, j’ai voulu voir si je pouvais les démonter et les poncer entièrement.

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Depuis le temps qu’ils ont été fixés, la colle a séchée et les pieds ne sont en réalité maintenus que par les chevilles et les vis.

Je vais donc en profiter pour retirer les résidus de colle afin de recoller les pieds correctement sur le support en bois.

Mais avant de recoller le tout et après avoir poncé toutes les surfaces au grain 80 puis 120 j’ai traité les pieds à l’huile de lin.

En effet comme les pieds seront par définition en contact avec le sol et donc potentiellement soumis à l’humidité, je voulais essayer de les protéger au mieux.

J’avais projeté de les peindres, mais après application de l’huile de lin j’ai constaté que le bois (dont j’ignore l’essence) avait pris une teinte incroyable.

Jugez-en plutôt !

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Réalisé sans trucage 🙂

Photo prise juste après application de l’huile de lin et avant essuyage du « surplus », en effet j’ai laissé le temps à l’huile de pénétrer le bois.

Le mélange des styles, bois brut, bois peint, des motifs géométriques, cela devrait être sympa.

Voilà, la table de jardin est presque terminée.

Trois couches de peinture pour le plâteau, un liseret gris sur le pourtour du plâteau, une touche légérement dorée au quatre coins et pour finir les pieds imbibés d’huile de lin en trois couches !

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Ce qui ne ressort pas du tout sur la photo c’est que le coin a reçu une couche de peinture dorée mélangée au gris, en plein soleil ça brille 😀

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En plus de l’huile de lin pour renforcer la protection et imperméabiliser au mieux les pieds, j’y ai ajouté des « tampons » en caoutchouc pour isoler du sol !

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La toute dernière touche pour finaliser cette table de jardin sera l’application d’une déco au pochoir pour habiller le centre de table.

Reste à arrêter le choix du pochoir, j’ai quelques pistes, à suivre…

Nouveau jouet, nouveau projet ça se concrétise ! la FIN.

Voilà de nombreuses semaines se sont écoulés depuis mon dernier billet sur la rénovation de cette vieille porte en bois et ma volonté d’y adjoindre une nouvelle poignée en fonte entièrement rénovée.

Ci-dessous la porte traitée à l’huile de lin crue et avec sa petite poignée d’origine.

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Et voici la même porte avec sa nouvelle poignée, d’un style bien différent.

Pour rappel celle-ci est en fonte, pèse environ 3 Kg!

Je l’ai fait décaper (aérogommage) pour la débarrasser de vilaines couches de peinture marron noyant tout le relief et les détails de ce magnifique objet.

J’ai appliqué un vernis mat incolore anti-rouille, anti-UV pour la protéger, avant application du vernis, la poignée était restée à l’abris quelques temps sans protection et c’était un peu patinée (aspect moins brillant, moins luisant).

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On aime ou pas, moi je trouvais dommage d’avoir un tel objet de ne pas lui redonner vie !

Allez une petite mise à jour !

De nombreux mois se sont écoulés depuis la pose de la nouvelle poignée et désormais celle-ci s’est patinée pour prendre un aspect plus authentique en adéquation avec son environement !

Tiens si je rénovais mes volets en bois

Si comme moi vous êtes propriétaire et que vous prenez plaisir à entretenir votre chaumière alors vous vous êtes probablement questionné sur le meilleur moyen de rénover et entretenir vos volets.

Comme le web est une mine d’informations, je suis donc parti à la pêche aux infos afin de voir ce qui se pratiquais et me faire ma propre opinion.

Mon objectif était avant tout de rénover les volets de façon la plus durable possible (ça c’est le temps qui me dira si mes choix étaient les bons !).

Comme toujours et avant toute chose il faut préparer le support, comprendre débarrasser les volets de l’ancienne couche de protection (peinture, vernis, lasure).

Traiter le support pour le protéger des moisissures et des insectes.

Imprégner le support afin de le nourrir et enfin le peindre pour lui offrir une protection aux assaut du temps.

Après de nombreuses heures de lecture sur le net voici ce que j’ai extrait et mis en application pour mes volets.

Première étape et pas des moindres…. retirer la couche de peinture ou de vernis.

Plusieurs solutions s’offrent à nous :

  • Décapage thermique
  • Décapage chimique
  • Ponçage
  • Sablage ou aérogommage

En ce qui me concerne j’ai choisi le ponçage et ceci pour plusieurs raisons, la principale raison est le coût. Le sablage ou l’aérogommage semble être des techniques très efficace mais d’un coût relativement élevé.

Le décapage thermique me paraît relativement fastidieux et d’un résultat mitigé sauf à s’équiper d’un équipement très performant !

Le silent paint remover par exemple, est semble t’il le type d’appareil répondant à ces critères de performance mais avec un coût certain.

Le décapage chimique n’était en aucun cas la solution, tout est dans l’appellation « chimique » rien de mieux pour pourrir le bois et se pourrir la santé ;  bref hors de question d’utiliser cette solution.

Reste donc le ponçage, un petit conseil si ce n’est pas fait, équipez-vous d’un matériel de qualité et d’une puissance suffisante, sinon bonjour tristesse !

J’en ai fait les frais, équipé d’un modèle à la marque de couleur orange que je ne citerais pas, d’une puissance moyenne cela n’a pas été de tout repos !

Dans la bagarre l’une d’elle à rendue l’âme (probablement trop durement sollicité).

Cette étape de décapage est toujours une vraie plaie en ce qui me concerne… c’est long, fastidieux, pénible, délicat mais toujours indispensable si l’on espère un résultat au mieux irréprochable sinon acceptable !

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Persuadé qu’une préparation du fond de qualité donnera un résultat bien supérieur à un travail bâclé dès le départ…

Comme le nombre de pièces, entendez volets à repeindre est conséquent et que je n’ai aucune envie de remettre ça dans 3 ans, j’ai préféré sélectionner les ingrédients et prendre le temps pour m’appliquer et rénover les volets en bois qui pour certains ont souffert !

Si le dernier entretien des volets remonte aux calendes grecques, attendez-vous à des surprises !

En effet, à force de ne pas s’occuper des pièces en bois, celles-ci se dégradent. Et lorsque le bois n’est plus protégé, les dégâts peuvent êtres conséquents.

En l’état j’ai trouvé les volets avec cet aspect, aspect des plus rustiques et pas vraiment sexy….en effet le marron je ne suis pas fan :-/

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De plus en fonction du traitement et des produits utilisés, le résultat peut être pire que le remède. Je m’explique, si l’on emprisonne l’humidité dans le bois avec un produit inadapté et que celui-ci ne peut donc plus respirer et évacuer cet excès d’humidité, alors il pourris…

C’est typiquement ce qu’il doit se passer lorsque l’on applique des produits (peinture, vernis) ne permettant pas au support de « respirer »; et mes volets ont en fait les frais, mais ça je l’ai découvert en avançant dans les travaux de rénovation.

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Donc à ce stade pas le choix, en plus du ponçage pour remise à nue, j’ai du jouer du grattoir (outil indispensable !) pour retirer tout le bois endommagé, voire bien plus….complètement pourris.

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Et là pas réellement d’option à ce niveau de détérioration, suppression, nettoyage, nourrissement, comblement et protection voilà le programme en perspective.

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L’avantage, c’est qu’une fois remis à nu, toutes les options sont ouvertes quant aux choix des produits, styles et coloris.

Pour la rénovation des volets j’ai donc retenu 3 produits qui me serviront à l’essentiel de la rénovation :

  • L’huile de lin crue
  • le mastic à l’huile de lin
  • la peinture à l’huile de lin

Kesako la peinture à l’huile de lin et pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre ?

Un début de réponse dans le tableau ci-dessous, le reste à vérifier dans le temps, sur les années à venir !

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Concernant la protection à l’huile de lin crue, application de deux couches pas moins !

Le mastic autant que nécessaire en fonction des dégâts et manque de matière suite au passage du grattoir pour retirer tout le bois pourris ! ; soit 4Kg de mastic nécessaire au total pour l’ensemble des volets (10 paires mais tous n’aillant pas nécessité l’ajout de mastic, fort heureusement)

Pour la peinture, 3 couches pour une protection et tenue optimale dans le temps….. croisons les doigts ! ; soit un peu moins de 2,5L de peinture au total.

Bon, vous l’aurez remarqué je ne suis pas menuisier ébéniste (à mon grand regret !) j’ai donc bricolé et rafistolé comme j’ai pu les volets les plus durement touchés, dont les photos ci-dessus et ci-dessous témoignent de l’ampleur du désastre 😦

Pour ce faire, un peu de système D, quelques outils, du bois de récupération (palette en l’occurrence) de la patience et de l’huile de coude.

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Oui, je sais, c’est un vrai jeux de légo :D, mais bon j’ai fait avec les moyens du bord. L’objectif étant de combler les manques de matière et d’avoir un support me permettant de colmater et fixer le mastic !

J’ai une paire de volets qui à particulièrement souffert !

Les volets de mes portes fenêtres ont pris cher, humidité, infiltration d’eau, bois mal protégé voire à nu par certains endroits et voici donc le résultat catastrophique….

Sans parler des insectes xylophages qui ont également oeuvrés de ci de là

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J’ai donc tenté d’assainir au maximum le support en retirant tout le bois vermoulu et pourri puis noyé sous l’huile de lin préalablement chauffé toutes les zones remisent à nues.

Ensuite le temps du colmatage, j’ai décidé d’utiliser exclusivement du mastic de vitrier à l’huile de lin (craie, huile de lin) seul inconvénient très maléable du fait de la teneur en huile et la durée de séchage extrêmement looooonnngue. Cela m’a demandé pas mal d’effort pour appréhender la façon de travailler le mastic et encore je ne suis pas certain d’avoir la bonne technique, peu importe j’ai finis par arriver à mes fins :p

Puis rebelote, ponçage du mastic pour enlever l’excédant et lisser la surface et enfin le temps de la peinture est arrivée.

avant

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après

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avant

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après

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Pendant que j’y étais et comme je n’arrive pas à faire les choses à moitié, j’ai traité les ferronneries, puisque j’avais ôtés celles-ci pour préparer les volets. J’ai donc passé celles-ci à la brosse métallique et grattoir, puis laine d’acier, et enfin rincé à l’eau savonneuse.

Après séchage, application en deux passes d’un convertisseur de rouille pour protéger et rendre hermétique le métal à l’air et l’humidité et enfin deux couches de peinture pour la finition (gris sur vieux bleue, moi j’aime bien le résultat).

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En résumé, cela aura été un gros chantier, décaper la dizaine de paires de volets, traiter les ferronneries, colmater toutes les imperfections et réparer les volets qui partaient en lambeaux avant de pouvoir recouvrir le tout d’une peinture à l’huile de lin !

J’espère seulement avoir fait ce qu’il fallait pour redonner vie à ces volets et faire en sorte qu’ils soient encore protégés pour longtemps. Que je n’y revienne pas avant quelques années pour application au chiffon d’une couche d’huile de lin bouillie (pour redonner un peu d’éclat à la peinture) et avant de remettre une couche de peinture toujours à l’huile de lin d’ici 15 ans !

On peux toujours rêver !

Nouveau jouet, nouveau projet ça se concrétise ! le retour…

Le retour de la poignée en fonte !

La fameuse poignée, attendue depuis des jours. Cette fois-ci, ça y est !

IT IS BACK and it’s amazing, tremendous !!

Vraiment très content de l’aspect qu’a retrouvé la fonte et j’ai même été surpris par la couleur. Je m’attendais à quelque chose de plus sombre niveau matière et en fait pas du tout.

Donc voici l’objet brut de fonderie si j’ose dire. Décapé et se présentant sous son meilleur jour.

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On frise l’oeuvre d’art, non ?

Suite aux conseils de l’artisan qui a réalisé l’aérogommage de la poignée, j’ai finalisé la rénovation en brossant la poignée avec de la laine d’acier grain moyen (n° 0).

Initialement l’artisan m’avait conseillé de brosser à l’aide d’une brosse laiton montée sur une perceuse. j’ai préféré appliquer les finitions manuellement juste pour le plaisir de travailler l’objet.

Cela a pour effet de « lustrer » la fonte et lui donner un aspect brillant et lisse.

Ci-dessous, l’aspect après brossage avec la laine d’acier.

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Et dire que je l’avais récupéré dans cet état là….

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Noyée sous la peinture, plus aucun relief, impossible de distinguer les détails. Bref comment sacager un bel objet dans les règles de l’art.

Pour l’anecdote, l’artisan n’avait pas réalisé que c’était des têtes de lion avant d’en prendre conscience durant le décapage 😀

Bon maintenant il va falloir que j’essaye de ne pas reproduire les mêmes erreurs ?!

Cette poignée étant destinée à un usage extérieur je vais devoir la protéger de la rouille.

Je pensais donc la recouvrir d’une résine permettant de rendre hermétique la fonte ainsi l’humidité et l’oxygène (facteur de rouille) ne peuvent plus pénétrer.

Le gros avantage étant que la résine synthétique se suffit à elle même et ne nécessite pas d’être recouverte d’une peinture.

Cependant elle accepte aisément d’être recouverte de tout type de peinture au besoin.

Dans l’immédiat, je vais laisser la fonte « brute » pour bénéficier du travail d’orfèvre appliqué à cette poignée.

L’effet immédiat de l’application de cette résine à pour conséquence de changer la coloration du support. En règle générale sur les métaux ferreux ils virent au noir.

J’ai donc appliqué une première couche sur une partie non visible, à l’arrière de la poignée et je vais laisser le produit imprégner et sécher 24 heures pour vérifier l’aspect que prend la fonte suite à l’application.

24 heures se sont écoulées et je viens d’appliquer une seconde couche.

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Le résultat est conforme à ce que j’imaginais, ayant déjà utilisé ce produit j’avais pu constater l’effet sur les métaux ferreux.

Seulement je n’avais pas eu à traiter d’une part, une telle pièce, en fonte qui plus est, et d’autre part dans un état si propre.

Et là le dilemme se profile, que dois-je faire ?

Traiter l’intégralité de l’objet avec le convertisseur de rouille ce qui aura pour effet d’assombrir grandement la fonte ou bien appliquer un autre produit (vernis ?) permettant de protéger la fonte en préservant une teinte tirant moins sur le noir tout en préservant l’esthétique.

Voilà, maintenant je suis bien avancé 😉

Initialement j’avais prévu d’appliquer un traitement anti-rouille puis de peindre la poignée avec une teinte vieil or par exemple.

Puis ayant décider de laisser à l’état brut la porte en bois destinée à accueillir cette poignée, il paraissait évident que la poignée devait avoir également un aspect brute et rustique.

Je me laisse le temps de la réflexion, le temps de creuser le sujet et les options qui s’offre à moi…

Voilà, quelques jour se sont écoulés…. et je pense avoir trouvé la finition que je vais appliquer.

Ce sera donc un vernis anti-rouille incolore, non jaunissant (enfin je l’espère) et d’aspect mat !

Ce vernis répond à mes besoins, tous métaux (ferreux et non ferreux), anti-rouille, protection aux UV, usage extérieur, nettoyage à l’eau. Bref je pense qu’avec cette protection la poignée sera protégée des agressions extérieure tout en gardant son cachet.

Nouveau jouet, nouveau projet ça se concrétise ! la suite…

La fois précédente, je m’étais arrêté après le ponçage en attendant le retour de la poignée en fonte partis à l’aérogommage.

Il ne me restait donc plus qu’à nourrir et protéger le bois afin d’éviter que celui-ci ne reprenne un aspect terne et grisate suite aux agressions extérieures.

Application d’une première couche d’huile de lin préalablement chauffée (pour fluidifier et donc faciliter la pénétration).

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Voilà, la première couche d’huile de lin est appliquée. En fonction de l’essence de bois, celle-ci prendra une teinte plus ou moins sombre. ici, visiblement le bois fonce plutôt contrairement à mes volets qui avaient pris une teinte miel doré.

Pour le coup ce n’est pas pour me déplaire.

Je laisse l’huile pénétrer le bois avant d’essuyer l’éventuel surplus avec un chiffon non pelucheux.

Et enfin pour terminer, application de la seconde couche..

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Bon finalement j’ai changé mon fusil d’épaule. L’huile de lin n’est pas destinée à protéger le bois en restant exposée aux intempéries. J’avais donc prévue de peindre la porte avec une peinture à l’huile de lin évidemment, afin de lui apporter une protection supplémentaire durable.

En effet au fil du temps, les intempéries, les cycles gel /dégel, etc… finiront par lessiver le bois et par conséquent l’huile de lin.

Cependant, j’aime bien la teinte qu’a pris le bois suite à l’application de l’huile, cela me rappelle un peu la teinte du bois de noyer !

Je trouve que cet aspect sied parfaitement au coté rustique de cette vieille porte en bois. Du coup je vais laisser la porte ainsi à l’état brut et je verrais bien comment celle-ci va vieillir et se patiner.

Voici l’aspect que présente la porte au lendemain après une journée complète de séchage.

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Le point d’orgue pour finaliser la rénovation sera la pose de la fameuse poignée.

Mais pour cela il faut encore patienter un peu…

Nouveau jouet, nouveau projet ça se concrétise !

Il y a déjà quelques temps j’avais mis la main sur une vieille poignée en fonte et celle-ci m’avais de suite tapé dans l’oeil.

Je l’avais donc mis de coté pour rénovation…. cette semaine elle est enfin partis au « sablage » enfin plutôt à l’aérogommage (méthode plus douce, moins agressive permettant de décaper de nombreux supports). J’ai trouvé un artisan près de chez moi qui offre cette prestation.

Je devrais la récupérer la semaine prochaine dans un état impécable

Pour l’instant je l’ai déposé dans cet état :

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Comme je sais déjà où celle-ci trouvera place, j’ai commencé à préparer la porte qui accueillera cette poignée de style 😀

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Ponçage de rigueur pour cette porte à l’état brut qui n’a pas vue une feuille de papier de verre depuis un moment à priori. Il suffit de regarder la différence entre le bas de la porte et le reste qui a déjà subis un ponçage au grain 80, 120 puis 180.

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up !

Ce matin, le temps est toujours au beau fixe, il faut ne faut pas mollir, j’attaque donc le ponçage de la partie inférieure.

J’avoue j’en ai sué pas mal pour terminer le ponçage. La porte étant difficilement retirable de ses gonds, j’ai préféré poncer in situ.

Première surprise, il était grand temps que je m’en occupe, malgré les apparences, le bois n’en était plus vraiment.

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Mais plutôt de la sciure…

Résultat après utilisation du gratoir miracle et d’un peu d’huile de coude… comme toujours !

Un joli trou béant. Il va falloir une fois de plus faire « chauffer » le mastic 😉

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En attendant j’en ai terminé avec le ponçage. Le bas de la porte plus exposé aux intempéries et à l’humidité avait une fine couche verdatre (moisissures ou micro algues ?) et le bois était bien « imprégné » de cette pellicule.

C’est pourquoi pour récupérer un aspect un peu prés présentable, j’ai du commencer par un grain 40 puis 80 continuer avec du 120 et enfin terminer par un grain 180.

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Voilà, maintenant que le support est propre il me restera à protéger le bois avant application de la peinture.

Mais je suis surtout impatient de mettre en place la poignée en lieu et place de l’ancienne d’un banal absolue et sans intérêt vous en conviendrez aisément.

Donc rendez-vous au prochain épisode !

Alors et ce banc ?

Allez comme je suis bon joueur, je trouve cela important de faire un retour et un état des lieux après quelques mois.

Force est de constater que les choses n’ont pas évoluées comme j’espérai !

Après seulement quelques mois le banc a commencé à présenter quelques signes de « faiblesse »…. à mon grand désarrois.

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Alors la grosse problèmatique comme l’image le montre, c’est que la peinture c’est tout simplement fait la malle !

Un hiver dehors, moins d’un an exposé aux intempéries et voilà que les lattes de bois pour certaines n’ont presque plus de peinture. Celle-ci c’est  comme effritée.

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Deçu et désappointé par l’état général, j’ai pris contact avec le revendeur de la peinture pour leur faire un retour sur ce phénomène et comprendre ce qui avait pu conduire à cela ?

Sérieux et disponible, celui-ci m’a demandé quelques informations complémentaires pour déterminer une éventuelle cause à ce problème. A la lecture du billet présentant en détail la rénovation le revendeur à émis l’hypothèse d’une incompatibilité du traitement antifongique utilisé et de la peinture à l’huile de lin.

« je vous remercie pour votre e-mail et les photos.
Sur votre blog vous dites que vous avez utilisé un prétraitement (produit de silicification). Ce n’était pas nécessaire. Il semblerait que la peinture à l’huile de lin n’est pas compatible avec ce produit chimique, ce qui a affecté l’absorption de l’huile et il peut aussi y avoir une réaction chimique. »

Pourquoi pas !

Tout est possible,

Mon hypothèse pencherai plutôt pour un bois très très sec et en mauvais état avec très probablement un prétraitement chimique (ce banc provennais probablement d’une chaine de magasin…)

Trop sec le bois a du fortement absorber toute l’huile de lin et empêcher une fixation efficace de la peinture.

Sans certitude j’ai décidé de poursuivre et de renover mes volets (qui fait l’objet d’un billet…) en appliquant le même procédé et les mêmes produits (pas si chimique que cela soit dit en passant.)

L’avenir dira si j’ai fait le bon choix mais pour l’instant déjà 1 an que les volets ont été repeint avec cette même peinture à l’huile de lin provenant du même revendeur et rien à signaler quant à la tenue de celle-ci.

Allez hop, un rapide aperçu du résultat final.

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Bref, pour l’instant totalement satisfait du rendu et de la qualité de la peinture, j’attend de voir comment va veillir la peinture et sa tenue dans le temps. Ce que je n’ai pas réussis à trouver jusqu’à présent (excepté ce tableau dans un magazine anglais sur la Déco.)

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Retour d’expérience que je ne manquerais pas de vous faire partager 🙂