Comment j’ai rénové mon banc de jardin

Voilà les beaux jours sont là (enfin presque…) et lors d’une journée ensoleillée, alors que je chinais chez un brocanteur, mon futur banc de jardin m’est apparu !

Seul, dans un coin et disons-le en bien piteux état, mais c’était sûr, c’était lui et pas un autre qui trônerait fièrement dans mon jardin.

Comme une image vaut mieux qu’un long discours, voici quelques photos.

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Bon il a souffert c’est indéniable, il a dû passer quelques heures exposé aux intempéries, résultat tout est à reprendre. Mais c’est justement ce qui fait le charme, d’autant que celui-ci ne m’a coûté que 30€ livraison comprise ! 😉

De ce fait pas le choix, démontage et nettoyage complet de tous les éléments (insert et pied en fonte ainsi que les lattes de bois).

J’ai opté pour un décapage manuel avec un grattoir pour les lattes ainsi que brosse métallique de deux types différents et papier de verre pour la finition.

Première étape, un bon coup de brosse métallique afin d’enlever le plus gros puis ensuite un peu (beaucoup) d’huile de coude pour faire sauter le vernis à l’aide du grattoir.

Mais pas seulement, le grattoir me fut fort utile lorsque je découvris par endroit que le bois était tout simplement en état de décomposition, l’eau stagnante avait fait son office et réduit les fibres du bois à l’état de morceau friable et aussi souple que du liège. Pas d’autre possibilité que de faire sauter au maximum des lattes le bois pourri et constater l’étendu des dégâts.

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Au final 2 lattes à reprendre avec du mastic pour combler le manque de matière et consolider le tout !

Après cette première étape des plus fastidieuse mais incontournable, vient le temps du ponçage pour terminer le travail et se débarrasser des derniers résidus et impuretés afin de préparer le support à recevoir les différentes couches protectrices…

En effet, un ponçage rigoureux aura pour propriété d’ouvrir les pores du bois et d’assurer ainsi une meilleure pénétration des liquides de traitement.

Pour le ponçage idem, j’ai opté pour la solution manuelle. Trois grains différents en commençant par le 80, puis après dépoussiérage du support on passe au 120 (nouveau dépoussiérage) et enfin une finition avec un grain 180.

Le support est propre, dépoussiéré, lisse, d’ailleurs au toucher le bois est très doux, plus d’aspérité en surface, c’est le début de la résurrection.

A ce stade les éléments en bois ont retrouvés une nouvelle jeunesse !

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Le temps passé et les efforts produits n’auront pas été vain. En effet j’ai dû passer pas moins d’une semaine et demie pour en arriver à ce résultat.

Et maintenant ?

Il faut traiter et protéger le bois des différentes agressions, ce qui me vient à l’esprit :

  • les moisissures et champignons
  • les insectes
  • l’humidité

J’ai retenu une solution écologique pour un traitement préventif et curatif agissant par modification de la structure du bois (silicification) afin de le rendre d’une part inintéressant pour les insectes et d’autre part de reconsolider le bois attaqué ou vermoulu tout en détruisant moisissures et champignons.

Pour ma part j’ai appliqué 2 couches en respectant le temps de séchage afin que le bois s’imprègne bien et sèche correctement.

Après cette première application j’ai décidé d’appliquer un second traitement tout aussi naturel, afin de nourrir le bois (qui était en bien piteux état comme vous aurez pu le constater sur les photos avant ponçage) et de l’imperméabiliser. Après moult recherches, j’ai retenu l’application de l’huile de lin crue.

Comme tout produit, il y a huile de lin et huile de lin… j’me comprends.

Je n’ai surtout pas appliqué une huile de lin de GSB qui semble-t-il a plus la couleur d’une huile de vidange qu’autre chose. J’ai opté pour une huile de lin de qualité avec des ingrédients connus et identifiés sans ajout de composant chimique et surtout débarrassée des protéines permettant ainsi de la chauffer avant application pour faciliter et optimiser la pénétration dans le bois (et ainsi éviter l’ajout d’essence de térébenthine comme j’ai pu le lire à chaque article concernant l’huile de lin).

L’absence de protéines dans l’huile de lin est un facteur, qui je l’espère, devrait normalement éviter le développement du mildiou sur le support imprégné.

A noter qu’une huile de lin non débarrassée de ces protéines ne peut pas être chauffée (risque d’explosion) et risque de développer des moisissures (mildiou). J’ai recueillis ces informations sur le web ainsi que sur le site du distributeur de l’huile de lin.

Idem application en 2 passes avec un temps de séchage espacé au minimum de 72h voire une semaine afin de laisser le support s’imprégner en profondeur et de sécher lentement mais sûrement.

Ci-dessous le résultat de l’application de l’huile de lin sur les lattes de bois.

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On peux constater la différence de teinte entre les lattes au bas de l’image qui ont reçu 2 couches comparativement aux lattes du haut qui n’avaient reçu qu’une seule couche.

Au milieu, la dernière latte dans son jus, ni décapée, ni poncée et encore moins traitée ; en effet la partie gauche s’est désolidarisée (fendue dans la longueur) et tout à droite il manque également de la matière pour fixer correctement la latte à son support en fonte (à reprendre pour consolidation et colmatage).

Il est donc temps de s’occuper de cette dernière latte bien mal en point !

L’ancien propriétaire avait rafistolé cela en vissant une vis à bois (prélevée sur le banc lui-même) dans la latte afin de tenter de maintenir le tout, comme vous l’aurez remarqué dans les toutes premières photos du banc s’était……….. inefficace au possible.

Bon, comme je suis un bricoleur du dimanche j’ai fait avec les moyens du bord à savoir mes deux tréteaux, mes deux serres joints et une pincée de système D.

Pour fixer la partie fendue, j’ai appliqué une colle spéciale bois à base de polyuréthane (oui je sais un gros mot mais là je n’avais pas trop le choix) qui résiste également aux conditions en extérieure (températures, humidité, etc..). Les morceaux maintenus par deux serres joints (j’ai fait comme j’ai pu).

Séchage 48h puis après pour terminer la consolidation, quelques pointes au dessus et en dessous (ceinture et bretelle on ne sait jamais).

Bien évidemment au préalable cette latte au même titre que les autres a été brossée, décapée, poncée sur le même schéma.

Allez disons-le, je ne suis pas mécontent du résultat, le rendu est propre, je croise les doigts le tout à l’air cette fois-ci solidement fixé 😀

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Suite à cela, j’ai bien évidemment appliqué les deux traitements préventifs et curatifs.

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Cette même latte commence à se fendre à l’autre bout sur le même schéma, de ce fait j’ai dû intervenir pour fixer une petite plaque métallique que j’ai incrustée dans l’extrémité (j’ai joué du ciseau à bois) ; un coup de serre joint et un crayon à papier pour tracer les contours de la découpe.

Deux vis à bois et un coup de tournevis plus tard…

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Aperçu du dos où l’on constate que le bois était également en train de se fendre sur la longueur. Désormais, cela ne devrait plus bouger de sitôt !

Enfin je croise les doigts.

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Voilà, à ce stade de la rénovation j’en suis environ à deux semaines et demie de temps effectif.

Prochaine étape, l’application de mastic à l’huile de lin pour colmater les fissures, trous et manque de matière sur les 3 lattes nécessitant une intervention.

Bon, j’ai repris les opérations et appliqué le mastic sur 2 des 3 lattes. Désormais, reste à être patient, en effet le mastic employé ne contenant que des matières essentielles, pas d’adjuvant pour accélérer le séchage celui-ci à besoin de quelques jours, semaines, mois, pour durcir ;).

Après une petite semaine cela commence à prendre forme, encore quelques jours et je pourrais peut être attaquer le ponçage afin de lisser tout cela.

En parallèle, j’ai attaqué le nettoyage de la fonte en commençant par l’insert.

 Insert_Vue1  Insert_détail_Vue1

Après analyse rapide du support, j’ai estimé qu’un brossage énergique à la brosse métallique suivi d’un premier nettoyage à la lessive Saint-Marc avant de poncer à la paille de fer et enfin un dernier rinçage à l’eau claire devrait faire l’affaire !

L’état de l’insert après nettoyage en « profondeur »…

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La fonte étant un métal ferreux, celle-ci est soumis à la rouille, même si la fonte ne rouille pas en profondeur il faut tout de même envisager de traiter pour stopper la prolifération de cet intrus !

Comme à l’accoutumée, je suis partis à la pêche aux informations sur les différentes méthodes pour traiter la rouille et j’ai retenu la solution du convertisseur de rouille.

j’ai donc appliqué ce convertisseur en tant que traitement curatif de la rouille ayant pour effet de :

  • stopper chimiquement l’oxydation
  • rendre hermétique le métal dans son épaisseur et supprimer la porosité : l’humidité et l’oxygène ne peuvent plus pénétrer

Partout où la rouille est présente, celle-ci vire au noire après application du produit !

Et tout cela dès la première application, moi j’ai pour habitude d’en mettre deux couches voire trois en fonction de la rouille présente sur le support.

Voici le résultat après application du traitement… même si sur la photo cela ne saute pas aux yeux, partout où des points de rouille étaient présent ils ont noircis (réaction indiquant que le convertisseur de rouille a fait son effet) et le support dans sa globalité est d’un aspect satiné (présence d’une couche protectrice en surface).

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Zoom sur l’effet du convertisseur de rouille en réaction à la rouille présente.

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Allez,ce week-end j’attaque les pieds.

Rien à ajouter, juste quelques photos pour celles et ceux qui n’auraient perçus la différence après traitement au convertisseur de rouille !

Si vous êtes sceptique sur la nécessité de nettoyer le support avant tout traitement et surtout l’utilisation d’un convertisseur de rouille avant de peindre, j’espère que ces deux photos vous feront changer d’avis 😀

Pieds_comparatif Pieds_comparatif_detail

Pour ma part je dois bien avouer que ce convertisseur de rouille me bluffe, à peine badigeonné sur le support la rouille noircie quasi instantanément !

Plus efficace tu meurs.

Vous l’aurez probablement noté, je ne mentionne jamais la marque des produits que j’utilise, chacun est libre de choisir le produit qui lui sied.

Une recherche sur le net vous permettra très certainement de trouver les informations nécessaires et les produits qui vont bien.

Une certitude pour ma part, vous l’aurez peut être remarqué, mais hors de question d’appliquer les cochonneries du type vernis, peinture glycéro machin chose et tout autre truc qui à coup sûr vous obligerons à remettre le couvert dans 2 à 3 ans !

Tout ces machins qui ne nourrissent aucunement le bois, ne le laisse pas respirer et ne permettent pas de réguler l’humidité, etc… résultat ça s’écaille, ça cloque, ça s’effrite, ça pourri, bref vous connaissez la suite.

A noter que je n’ai pas souhaité utiliser une peinture avec convertisseur de rouille mais bien un produit à part et non pas un deux en un… il me semble qu’un produit spécifique et dédié sera toujours plus efficace qu’un produit plus polyvalent.

Il reste encore un peu de boulot, toute la visserie que je ne souhaites pas remplacer (question d’économie) mais à traiter également au convertisseur de rouille.

Et pour terminer la mise en peinture de tous les éléments pour embellissement et une protection complète du banc.

Sauf changement de dernière minute, j’ai déjà fait mon choix sur les teintes (Blanc et Gris anthracite ainsi qu’une touche de peinture dorée), chacun pourra imaginer quel élément recevra quelle couleur !

Blanc Gris_Anthracite

15 septembre, déjà 1 mois que le banc est en notre possession et pas moins de 3 semaines environ de boulot dessus… je l’avoue j’ai hâte d’en terminer et d’en arriver à l’assemblage afin de pouvoir en profiter en sirotant un verre à l’ombre du tilleul.

Dernière ligne droite, l’application du mastic sur la dernière latte de bois bien endommagée.

Le seul hic, c’est qu’en tant que néophyte avec l’usage du mastic à l’huile de lin, et bien je n’ai pas été déçu !!

Je trouve cela un poil compliqué à manipuler et surtout à appliquer. Je pensais trouver un produit à la texture proche de……. la pâte à modeler ou quelque chose dans ce genre et pour le coup cela s’est avéré un peu plus délicat.

Le produit présente une viscosité bien différente, ce qui ne facilite en rien l’application et surtout la tenue sur le support lorsque l’on souhaite combler des zones importantes.

J’ai donc appliqué la bonne veille méthode des serres joints pour maintenir le tout en espérant que le résultat ne soit pas trop catastrophique, d’autant que le temps de séchage est terriblement long. A priori, il faut bien 3 semaines avant d’avoir une texture rigide sans pour autant être totalement consolidée !

Lattes_mastic

Pas d’autre solution puisque cette latte est la plus abîmée et qu’en deux endroits il manquait pas mal de matière. Le mastic étant visqueux, cela dégouline et ne reste pas en place là où l’on souhaite colmater :/

En plus pour lisser un maximum la surface c’est également problématique. L’astuce, utiliser un peu d’eau et avec son doigt lisser la surface du mastic. Bon le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances, on verra bien après « démoulage » 😀

Sinon, hormis la galère du mastic je me suis cassé les dents lorsque j’ai voulu démonter le deuxième accoudoir. Ceux-ci sont maintenus par 4 vis, et comme de bien entendu autant le premier accoudoir ne m’a posé aucun souci autant le deuxième comportait, non pas 1 vis, non pas 2 vis, ni 3 vis mais 4 vis avec les têtes foirées !!

Et là c’est le drame.

Résultat, j’ai perdu un temps fou à jouer de la perceuse, de la scie à métaux, du burin, de la tenaille pour décapiter une par une les vis et enfin libérer l’accoudoir de son support. Une vraie misère, mais j’ai fini par en venir à bout.

Moralité, mieux vaut être outillé un minimum sinon cela peut devenir rapidement un vrai casse tête.

En parlant de casse tête, ce soir en ponçant la première latte maintenant que le mastic est « sec » j’ai eu un éclair sur comment colmater ma latte sur laquelle j’ai fixée une plaque métallique.

Au premier abord j’avais pensé mastiquer afin de pouvoir maintenir l’écrou en place et fixer solidement la latte au pied en fonte ; puis je me suis dit pourquoi pas y insérer « en force » un morceau de bois.

En fait, du bois j’ai élargis ma réflexion et pensé à un morceau de liège, réputé imputrescible, juste ce qu’il me fallait pour un mobilier d’extérieur !

Qu’a t’on sous la main en liège à la maison ?

Un bouchon évidemment, au pays des grands crus 😛

Bon en fait parmi les bouchons j’avais un bouchon en matière synthétique, je me suis dit que cela ferait l’affaire. Çà ne devrait pas bouger dans le temps et comme ce type de bouchon est difficilement réutilisable…

Colmatage_detail1 Colmatage_detail2 Colmatage_detail3

Un coup de mastic par dessus pour isoler et colmater les quelques jours et le tour est joué !

Maintenant, que la préparation des différents éléments touche à sa fin, l’application de la peinture va pouvoir entrer en jeu !

Comme le reste des ingrédients entrant dans la rénovation de ce banc, j’ai souhaité n’utiliser que des produits les moins toxiques possible et les plus adaptés à cette rénovation.

Pour la peinture, lors de mes nombreuses recherches je suis tombé sur les qualités des peintures scandinaves et les propriétés louées à ces peintures.

Mon idée étant de rénover durablement sans avoir à recommencer tous les 2 ans à poncer, repeindre et tout le toutim, j’ai recherché un peu plus en avant les peintures à l’huile de lin et suis tombé sur un revendeur de peinture suédoise à l’huile de lin.

Après quelques échanges avec le distributeur et comparatifs, je me suis laissé séduire par la composition du produit, les arguments mis en avant pour cette peinture.

  • fabriqués à partir de recettes traditionnelles
  • 100% garantis sans solvant et écologiques (huile de lin 100% naturelle et des pigments naturels)
  • durable, avec une durée de vie nettement plus longue que les peintures modernes (jusqu’à trois fois plus longtemps)

En substance, ce type de peinture laisse respirer le bois, lui permet donc de réguler l’humidité et ne s’écaille pas comme les peintures modernes à base de chimie.

A priori avec le temps la peinture prend une patine qui se traduit par des couleurs qui « passe » mais un coup d’huile de lin permet de raviver la couleurs. Autre avantage non négligeable la durée dans le temps et surtout le fait qu’une fois une peinture à l’huile de lin appliquée, inutile de poncer pour faire sauter l’ancienne peinture si l’on souhaite repeindre !

Un léger nettoyage, voire un égrainage puis on applique une nouvelle couche de peinture à l’huile de lin et basta !

Suite au prochain épisode lorsque j’aurais appliqué la peinture !

En espérant que cela donne un véritable cachet à ce modeste banc de jardin…

Voilà ! le « peinturlurage » a commencé..

insert_paint1

Pour bien faire, je pense appliquer au minimum trois couches de peinture (tant qu’à faire autant que la protection soit efficace et durable dans le temps).

Idem pour les pieds (ne pas se fier à la différence de teinte, c’est bien la même peinture qui a été appliquée, je pense que c’est lié à l’éclairage et au temps de séchage qui diffère entre ces deux éléments)

Pied_Paint

En ce qui concerne les lattes de bois, quatre couches de peinture ne seront pas de trop. Quatre me direz-vous, c’est bien de trop !

Ce qu’il faut comprendre c’est que chaque couche de peinture est appliquée en tirant au maximum celle-ci de façon à obtenir de fine couche uniforme et bien lisse.

Et croyez moi, la peinture à l’huile de lin est vraiment couvrante et étirable.

Dans mon désir de fignoler les finitions j’envisage, après la troisième couche de peinture sur les lattes de bois, d’effectuer un léger égrainage à la paille de fer triple 0.

A voir en fonction du toucher une fois que j’aurais appliqué la troisième couche et que celle-ci sera bien sèche !

En attendant un petit aperçu des lattes déjà recouverte pour certaines de une à trois couches.

Lattes_Paint1

Concernant la latte colmatée avec un bouchon synthétique et un peu de mastic, voici le résultat. Pour l’instant on voit la démarcation à cause de la présence d’une seule couche de peinture, après trois couches cela devrait être nettement plus discret…

Lattes_Paint2 Lattes_Paint3

Voilà, désormais dans la dernière ligne droite avant le remontage définitif du banc !

Déjà 3 couches de peinture sur l’insert en fonte, les pieds sont en cours avec 2 couches.

Coté bois, les lattes n’attendent plus que la quatrième et dernière couche.

Entre les phases de séchage, je viens d’attaquer toute la visserie que je ne souhaitais pas remplacer par de nouvelles vis et boulon poêlier inoxydable.

Donc comme à mon habitude, j’ai fait les choses avec minutie, à savoir un bon décapage à l’acide chlorhydrique puis retiré le surplus de rouille à la paille de fer et enfin le convertisseur de rouille, point final. Enfin pas tout à fait, un coup de peinture pour la finition (et la déco…) évidemment.

Hop ! un petit aperçu après application du convertisseur de rouille.

Visserie

Sur la photo j’ai laissé un échantillon avant traitement pour comparaison.

Après application de la peinture blanche pour protéger les boulons poêlier j’ai voulu testé le rendu de la peinture dorée en association avec une latte de bois, afin de me faire une idée de la finition définitive.

latte&boulon

L’application s’est faite en tamponnant, ceci afin d’avoir une couverture légère, je ne souhaitais pas obtenir une dorure trop couvrante et trop présente !

Même motif, même punition pour les pieds.

Déco_PiedDésormais ne reste plus qu’à appliquer les 4 dernières couches de peinture sur le dos des éléments en bois avant le remontage définitif !!

Voilà c’est la fin….

3 mois après l’acquisition du banc, 1 mois de boulot environ, 400ml de peinture, quelques euros pour les accessoires, voici le résultat

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11 réflexions sur “Comment j’ai rénové mon banc de jardin

  1. Excellent papier, processus détaillé et description passionnée! Merci infiniment d’avoir partagé votre expérience, c’est exactement ce que je cherchais.
    Bien à vous,
    Hélène

    • Bonjour et merci pour votre aimable commentaire.
      Oui je sais j’ai tendance à être un peu trop exhaustif dans mes explications et descriptions, j’ai un peu de mal à faire concis =:-)
      Mais au moins tout est expliqué, pas de zone d’ombre….enfin j’espère
      Bien à vous

  2. Bonjour ! Vraiment très heureuse de tomber sur votre post.
    Le résultat est vraiment bluffant et le banc est superbe.
    J’ai moi aussi acheté un banc un peu comme le votre dans une brocante et il y a du boulot !
    Concernant les produits que vous avez utilisé, j’ai bien lu que vous ne donniez pas de marque particulière. Mais étant vraiment néophyte, pourriez-vous me donner ces renseignements afin que je ne prenne pas n’importe quoi svp ? Autant pour les lattes en bois que pour la fonte.
    Ce serait vraiment très sympa. Merci d’avance.
    Marie

    • Bonjour Marie,
      Heureux que mon blog ai pu vous donner quelques orientations ou éclairage sur les possibilités ou technique.
      Sincèrement désolé de ne répondre que maintenant, mais mieux vaut tard que jamais.
      Pour l’huile de lin, j’ai utilisé une huile de lin crue en provenance d’internet j’ai 2 sources que je vous livre après libre à vous de faire des recherches si vous trouvez une huile de lin crue de même qualité chez un autre fournisseur.
      http://www.quincaillerie-mirambeau.net/91-l-huile-de-lin-crue
      ou
      http://www.peintureauthentique.fr/FR/index.php?page=shop.browse&category_id=7&option=com_virtuemart&Itemid=1

      Quant au traitement des pièces en fonte j’ai utilisé un produit nommé FEROSE et je trouve ce produit extrêmement efficace, super simple à appliquer. Rinçage à l’eau claire pour les pinceaux bref un jeu d’enfant.
      http://www.ferose.fr/
      Libre à vous de comparer les fournisseurs et les tarifs concernant le produit, de plus inutile de prendre un bidon de x Litres :-), moi j’ai utilisé un petit bidon et j’en avais largement assez pour traiter ma boîte aux lettres, les pieds du banc, les ferroneries des volets et d’une porte ! et encore il m’en reste un fond…
      Pour une prochaine rénovation de mon portail j’utiliserai sans hésiter ferose pour protéger mon portail avant de le repeindre !
      Bien à vous…

  3. Bonsoir, tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre article qui est vraiment super bien fait !!! Je suis actuellement entrain de rénover un banc, et j’ai suivi vos indications. J’arrive à l’étape du traitement du bois et je voulais vous demander conseils concernant le produit à utiliser … vous avez utiliser de l’huile de lin sans protéine que vous avez chauffée. Qu’elle est l’état de votre banc aujourd’hui (3 ans après les travaux) ? Quand vous dîtes qu’il y a huile de lin et huile de lin, voulez-vous dire qu’il faut éviter d’acheter l’huile de lin en grande surface ??? Merci pour votre retour.

    • Bonsoir Anthony,

      Sincèrement désolé de répondre seulement maintenant !!
      Des problèmes matériels m’ont privé des outils essentiels pour accéder à mon modeste blog :-/
      Probablement trop tard vis à vis de vos travaux, mais si cela peux vous servir pour la suite ou une prochaine fois…
      En effet je n’ai aucunement utilisé de produit de grande surface de bricolage. Je me suis approvisionné sur le web aussi bien pour l’huile de lin « purifiée » que pour la peinture à l’huile de lin.
      Pour ma part après recherche je me suis orienté sur cette huile de lin crue
      http://www.peintureauthentique.fr/FR/index.php?page=shop.browse&category_id=7&option=com_virtuemart&Itemid=1
      ou
      http://www.quincaillerie-mirambeau.net/91-l-huile-de-lin-crue
      Je n’ai pas d’action et aucun intérêt à promouvoir un site plutôt qu’un autre mais le produit correspondait à mes besoins et ma sensibilité.
      Concernant l’huile de lin aucun problème, comme mentionné dans mon blog, le bémol concerne la peinture à l’huile de lin (donc sans composant chimique) qui s’est estompée (photo à l’appuie) mais depuis le banc résiste, l’état n’a pas évolué et reste stable.
      Encore merci pour vos commentaires.
      Et bon bricolage !

  4. Bonjour et bravo pour ce beau travail; J’ai moi même un banc en fonte que je dois « retaper » après quelques hivers dehors. Si j’ai bien compris c’est après le convertisseur de rouille que vous passer le produit Ferose? Merci +++ pour ce partage.

  5. Bonjour et bravo pour ces explications.
    Je cherche a rénover un vieux banc. Et Google m’a amené a votre page.
    Bon boulot et très bien expliqué.
    Merci à vous, maintenant c’est à moi de le mettre au boulot 😁
    Bonne continuation

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